A la grande stupéfaction  de la communauté estudiantine algérienne  qui désire partir en France pour poursuivre ses études, et de notre  ADDRA « Algériens des deux rives et leurs Amis  » qui milite pour le bien-être des étudiants algériens en France, le consulat de France  exige une nouvelle instruction : Pour obtenir un visa d’étude, l’étudiant doit avoir soit une attestation d’hébergement d’un proche en France ( Choses tout à fait naturelle) , ou obtenir un logement au Crous ( Chose presque impossible, vue que les étudiants étrangers et particulièrement algériens ne sont pas privilégiés pour un logement étudiant) , sinon, il est obligé de réserver une chambre d’hôtel pour une durée de 3 mois , acquittée au moins de 30 %.  Cette disposition est appliquée uniquement  aux étudiants algériens

Cette nouvelle mesure rend la procédure d’obtention de visa presque utopique. C’est un grand affront à l’égalité des traitements entre les demandeurs de visa, car les étudiants ressortissants des pays voisins (citons le Maroc et la Tunisie) ne sont pas soumis à cette règle. C’est une énorme ségrégation  de la part le consulat de France à travers l’agence TLS contact

Cette  notification aurait pu être justifiable si elle a été imposée depuis au moins le mois de Mars, car elle est pour l’intérêt des étudiants. Elle aurait pu être sanitaire et propre pour leur éviter de se retrouver dans la rue. Seulement, cette règle est très récente, elle est malsaine, parce que nombreux sont ceux qui ont déjà fini leurs démarches administratives après un long parcours de combattant. Ils ont déjà déposé leur demande de Visa, et le risque de voir leurs demandes de visa rejetées est fort possible. Dans ce cas-là, il est légitime aux concernés de réclamer un remboursement des frais de dossier de demande de visa.

Il faut rappeler que l’association ADDRA a œuvre pour le bienfait des étudiants algériens qui arrivent en France et qui se heurtent, parfois, à des situations très précaires. Un rapport très alarmant sur la précarité des Etudiants Algériens en France a été mis en avant.

Beaucoup d’étudiants sollicitent l’association pour leur venir en aide car ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, et vivent dans la solitude et la dépression.

Il est donc nécessaire d’exiger  l’abolition de cette nouvelle condition et de sauvegarder les mesures précédentes, mais également réclamer une égalité entre tous les pays et améliorer la situation des étudiants algériens en France.

 

Hafsa Djenadi bénévole et responsable pôle étudiant ADDRA

www.association-addra.com