La convention franco-algĂ©rienne de 1968 offre en effet de nombreux avantages aux AlgĂ©riens qui souhaitent s’établir en France et obtenir un titre de sĂ©jour.

Même si une grande partie de ces avantages a été remise en cause ces dernières années ou n’est pas appliquée, les accords franco-algériens sur l’immigration suscitent régulièrement des critiques, notamment chez les partisans de l’extrême-droite. Elle a également été critiquée par Nicolas Sarkozy, qui a cherché en vain à la faire réviser.

Algériens en France : quels avantages ?

D’abord, l’entrĂ©e des AlgĂ©riens en France est facilitĂ©e : « condition d’entrĂ©e rĂ©gulière, et non de visa de long sĂ©jour, pour la dĂ©livrance de certains titres de sĂ©jour Â» explique le ministère de l’IntĂ©rieur sur son site.

S’ils souhaitent exercer une profession libĂ©rale ou ouvrir un commerce, les AlgĂ©riens pourront bĂ©nĂ©ficier de la libertĂ© d’établissement. Enfin, la dĂ©livrance d’un titre de sĂ©jour valable 10 ans sera accĂ©lĂ©rĂ©e si des ressortissants algĂ©riens la demande, a contrario d’autres États.

Cette dernière mesure permet à l’entourage de bénéficier de ces avantages, puisque le droit commun ne s’applique pas et l’accord prend le dessus.

Concrètement, les ressortissants algériens peuvent par exemple demander un certificat de résidence d’une durée de 10 ans après 3 ans de séjour, contre 5 ans dans le cadre du droit commun.

Le conjoint algérien d’un Français se voit également octroyer un certificat de résidence de 10 ans après un an de mariage.

S’ils désirent séjourner en France – et s’ils sont admis en France au titre du regroupement familial -, les membres de la famille du conjoint algérien reçoivent un titre de séjour d’une même durée que lui.

Il faut savoir que les autorités françaises ont proposé à plusieurs reprises une révision de ces accords, mais l’Algérie a refusé.